Invité de l’émission Bosolo na politik Officielle de ce mardi 14 Juillet 2020, le secrétaire général de la CENCO a fait plusieurs révélations au sujet de la désignation du président de la CENI.
Au cours de cette émission, Donatien NSHOLE explique d’abord le modus operandi des confessions religieuses pour la désignation du président de la Centrale Electorale.
A en croire le secrétaire général de la CENCO, chaque confession religieuse doit présenter un candidat et puis l’on mélange les 08 candidats, à travers un consensus, les confessions réligieuses désignent le plus crédible. En 2010, révèle Donatien NSHOLE, compte tenu des élections malsaines organisées en 2006, les évêques de la CENCO ne voudraient pas qu’un prêtre joue le rôle de président de la CENI car c’était un lieu de conflit. Une fois réuni poursuit l’abbé Nshole, le catholique avait désigné Monsieur BOTOLI comme candidat. Surpris, les 7 autres confessions religieuses sont venues avec un seul nom, celui de l’Abbé MALUMALU.
Dorénavant note le secrétaire général de la CENCO, sept confessions religieuses se comportaient de la sorte. Actuellement avec le changement au sein de l’ECC, ils sont devenus avec une dynamique de défendre la population et non les individus, ils se comportent comme les religieux donc n’adhèrent plus au schéma du candidat unique présenté par les six autres confessions religieuses.
Evoquant le cas de l’année en cours, Donatien NSHOLE dit que les confessions réligieuses voudraient améliorer en travaillant sur le profil de l’individu car dorénavant le critère était l’indépendance, mais cette fois, ce fut le courage, l’indépendance, l’expérience de gestion, etc. chaque confession devrait venir avec sa candidature. Habituées à venir avec un candidat unique, les 6 confessions réligieuses apportent cette fois ici 22 candidatures. Seules l’ECC et la CENCO avaient chacune un candidat pour un total de 24 candidats.
Le compromis était poursuit l’abbé Donatien NSHIOLE de faire la présélection. Notre travail dit-il était de lire seulement l’expérience professionnelle de chaque candidat au niveau du Secrétariat technique. Il fallait lire le CV pour voir l’expérience de tout un chacun sur les questions électorales. Dans certains dossiers révèle le secrétaire général de la CENCO, vous verrez un préfet de l’école, un Directeur d’une ONG, etc. A cette étape, 18 candidats étaient tombés. Et six étaient restés. Seul le candidat de la CENCO avait obtenu 8/8. Une fois terminé, précise ce prélat catholique, les dossiers de six candidats retenus ont été remis aux chefs de confessions religieuses qui à leur tour devaient analyser certains autres aspects dont l’intégrité, la personnalité, le courage, etc.
Le secrétaire général de la CENCO confirme que le vote de Ronsard MALONDA par six confessions religieuses sur huit comme certains hommes de Dieu le disent n’a jamais eu lieu. Maintenant que l’Assemblée Nationale a déjà entériné Ronsard MALONDA comme président de la Centrale Electorale, sera-t-il nommé par le président Felix TSHISEKEDI ? Dossier à suivre.
La rédaction
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