Incroyable mais vrai. 120 agents temporaires de la Direction Générale des Impôts, ont à travers un mémo adressé au président de la République Félix Tshisekedi, manifesté leur mécontentement car ayant travaillé pendant plus de 10 ans sans être rémunérés dans cette entreprise publique.
Dans ce mémo parvenu à la rédaction de bosolo.cd, ces 120 agents temporaires rappellent au n°1 de la RDC qu’ils prestent au sein des structures de la Direction Urbaine des Impôts de Kinshasa, DUI-K en sigle, notamment aux Centres d’Impôts Synthétiques (CIS), Division Véhicules, Centre des Impôts de Kinshasa (CDI-Kin) et, également au siège de ladite Direction pendant plusieurs années (10 à 16 ans) d’après les lettres n° 12.01/3421/DGI/DUI-K, DRH/BK/2015 du 09 décembre 2015 ; n° 15/1411/DGI/DUI-K/TT2020 du 03 juillet 2020 et n° 15/1665/DGI/DUI-K/DRH/CT/2020 du 03 juillet 2020 sans être rémunérés en contre parti.
Ces 120 agents temporaires de la DGI relatent au chef de l’Etat des injustices subies de la part de ceux qui sont sensés trouver des solutions à leur problème (prise en charge en tant qu’agents réguliers) dans la mesure où à chaque occasion de la prise en charge, ils prennent les leurs, et tournent le dos à ceux qui se donnent corps, âme et esprit pour le bon fonctionnement des services et ce, en dépit de leurs impaiements et leurs statuts inchangés (Temporaires) depuis plus de 10 ans, et cela en contradiction avec le Décret n° 018/2003 portant règlement d’administration relatif au personnel de carrière de la Direction Générale des impôts à son chapitre premier sur la période probatoire dans son article 13 qui stipule : « pour être admis à titre définitif, l’agent doit accomplir, sous l’autorité du directeur auprès duquel il est placé, une période probatoire d’une durée de trois (3) mois pour les emplois d’exécution et de six mois pour les emplois de collaboration ». Le cas le plus récent est celui de la prise en charge des chauffeurs et autres personnes qui n’ont pas souffert ni subi les humiliations comme les 120 agents temporaires qui n’ont aucun support d’appui.
Fatigués de travailler sans être rémunérés, ces 120 temporaires de la DGI lancent un appel à toutes les Autorités tant politiques qu’Administratives de la République Démocratique du Congo d’ouvrir l’œil et le bon afin de mettre fin à ces pratiques inhumaines qui ont tendance à démotiver ceux qui participent activement à la mobilisation des recettes pour le compte du Trésor Public et au bon fonctionnement des services de la Direction Urbaine des impôts de Kinshasa en les remettant dans leurs droits les plus légitimes.
Israël Mutombo
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