Le 20 mai 2019, à l’âge de 72 ans, Sylvestre Ilunga Ilunkamba a été nommé Premier ministre par le président Félix Tshisekedi, à la suite des négociations avec le président sortant, Joseph Kabila. Une année après, que retenir de son bilan ?
La question a été débattue au cours de l’émission bosolo na politik officielle de ce mardi 21 Juillet 2020. Tous les invités ont chargé le premier ministre dont ils jugent son bilan totalement négatif.
Pour Steve Kivuata, le premier ministre n’existe pas. Ce cadre de Lamuka ne sait pas avec quel programme le premier ministre dirige. Est-ce le programme de 100 jours ou son programme littéraire sans chiffre ? Le porte-parole de Lamuka précise que le programme du premier ministre était sans chiffre, excepté le budget de 11 milliards, puis le plan de trésorerie de 5,5 milliards. Déjà avant mars, même le budget était intenable révèle-t-il. Et de poursuivre, depuis janvier, il y avait un déficit de 100 millions de dollars.
Steve Kivuata ne sait pas sur quelle base évaluer le président de la République et son premier ministre. Ils démontrent une incompétence notoire précise-t-il. Pour ce cadre de LAMUKA, Ilunga ilunkaba était le choix de la méfiance entre FCC et CACH. Félix a préféré un vieux fatigué qui ne constituera pas un ombrage à son action. Et Kabila a choisi quelqu’un de son village. Le résultat de la gestion ne peut être que chaotique.
Pour l’homme de la troisième voix, seul le président de la République sait si le premier ministre traduit son rêve ou sa vision. Au cours de cette émission, Mfumu Ntoto déplore le travail de l’Assemblée nationale qui devrait contrôler le gouvernement. Étonnement, s’exclame-t-il, la présidente de l’Assemblée Nationale Jeanine Mabunda passe avec le pain pour dire que le prix a gonflé au lieu d’interpeller les ministres concernés et le cas échéant, les chasser. La cause de cette situation à en croire ce politologue, c’est le tribalisme qui a élit domicile au sein du FCC, avec le système de parrainage. Sincère, l’homme de la troisième voix déclare : « Je ne peux jamais dire que ça va alors le peuple souffre ».
Maître Hervé DIAKIESE pour sa part évoque le système de prédation et de l’impunité. D’où, insiste ce cadre du Comité Laïc de Coordination, la raison d’une CENI responsable pour éviter le problème de parrainage. Et de poursuivre, le mode de gestion du pays est pris en otage par un groupe d’individus qui ne tient pas compte de la méritocratie. Le Congo n’appartient pas au FCC CACH a-t-il conclu.
Joël NZAMPUNGU
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