La disette a élu domicile à la prison centrale de Ngandajika. Les pensionnaires de cette maison carcérale sont abandonnés à leur triste sort et vivent dans des conditions infra-humaines.
En effet, en pénétrant dans ce bâtiment dont l’accès n’est pas facile au public, on y voit des hommes, des femmes et des jeunes dont la plupart sont squelettiques. Ils dorment à même le sol et sont à peine habillés.
Cette prison contient un nombre élevés des prisonniers estimé à plus de 150 personnes hommes, femmes et enfants alors que la prison n’a qu’un seul bâtiment divisé en deux cellules pour les femmes et les enfants malheureusement par manque d’infrastructures adéquates. Ces prisonniers sont obligés de s’entasser même avec ceux qui ont des maladies contagieuses telles que la tuberculose.
Certains prisonniers dorment au couloir et d’autres sur le sol. Etonnement, la plupart de détenus sont arrêtés pour des faits benins.
Selon les témoignages recueillis sur place, l’État congolais ne s’occupe pas de ces prisonniers. Grace au projet ditunga, cette maison pénitentiaire a été réhabilitée et un mur a été même érigé et ce projet pense également à la nutrition, sans cela, la situation serait catastrophique. Malgré qu’ils aient trois repas par jours, ces détenus se plaignent pourtant de la mauvaise qualité de la nourriture.
La rédaction de Bosolo.cd s’interroge pourquoi l’État congolais peut être démissionnaire jusqu’à ce point, à tel enseigne qu’un particulier se donne la responsabilité et le luxe de réhabiliter et construire, une prison pendant que l’État a tout le pouvoir et tous les moyens.
Israël MUTOMBO
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