La conférence des Gouverneurs vivement souhaitée en RDC avec les 26 chefs de Provinces désormais installés, car plus rien ne devrait empêcher la tenue de la première conférence des Exécutifs Provinciaux sous l’ère Félix-Antoine Tshisekedi.
Ce rendez-vous constitutionnel, note-t-on, est un moment pour, notamment, faire le point sur l’application de la loi sur la libre administration des provinces et des entités territoriales décentralisées et apporter de vraies réponses aux problèmes qu’elle pose dans son volet financier.
Les enjeux de cette nouvelle rencontre sous cette ère, mais ancienne habitude par rapport à cette conditionnalité juridique de poursuivre la règle de la convocation de la dite conférence au moins deux fois l’an, selon les prescrits de l’article 7 de la loi organique N°08/015 du 7 octobre 2008 portant modalités d’organisation et de fonctionnement de la conférence des Gouverneurs de Province.
Ainsi, la conférence des Gouverneurs de Province est bel et bien une instance de concertation et d’harmonisation entre le pouvoir national et les pouvoirs provinciaux avec pour mission d’émettre des avis et de formuler des suggestions sur la politique à mener et sur la législation à édicter par la République.
C’est un bon cadre politico- juridique ou les autorités provinciales se retrouvent dans une peau confortable de faire les états de lieux de leurs juridictions respectives et proposent de solutions aux difficultés rencontrées, avec l’épineuse question liée à la retenue à la source de 40% des recettes à caractère national, muée à la rétrocession qui arrive péniblement. Cette complexité de situation avec un sérieux problème de 40%, la situation sécuritaire inquiétante, les questions de développement pour un pays en voie de ce dernier entre le Pouvoir Central et les Gouvernements Provinciaux nécessitent des solutions idoines en toute urgence. Cela permettra aux Gouverneurs de Province de ne plus faire objet de suspicion aux montants colossaux qui n’arrivent même pas, mais aux quels ces derniers seraient innocemment imputés ou cités, sans pour autant cerner la lourdeur de la lenteur administrative depuis Kinshasa, par l’initiateur de toute affirmation.
D’ores et déjà, avec une panacée à ce problème épineux faisant couler encre et salive parmi tant d’autres, les Gouverneurs bénéficieront d’une cause de non imputabilité.
Pour rappel, la tenue de la dernière conférence des Gouverneurs, date de 2017, dans la province du Nord-Kivu.
Le constituant originaire veut à ce que cette conférence se tienne au moins deux fois l’an, sur convocation de son président, qui est le président de la République Démocratique du Congo.
Faisant suite aux multiples problèmes qui se dessinent au pays, un appel patriotique est lancé à la sommité pour que cet exercice puisse trouver une continuité viagère pour permettre aux provinces de décoller, en trouvant des pistes de solutions à leurs majeures préoccupations.
Maintenant qu’il y a des sérieux problèmes qui se posent, voulant instituer des crises dans les différentes provinces, où il y a même des Gouverneurs qui viennent d’être éjectés; le moment de saisir la balle au bon pour mieux servir le peuple et permettre un accompagnement des exécutifs provinciaux à la politique nationale que prône le Chef de l’État arrive au temps larron d’être concrétisé.
La rédaction
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