Y aura-t-il de la place pour tout le monde dans « l’Union sacrée » ? La nouvelle majorité parlementaire construite autour du président Félix Tshisekedi attire les foules. Depuis le lancement de son rassemblement visant à renverser les rapports de force à l’Assemblée nationale, le chef de l’Etat a réussi à obtenir le soutien de la quasi totalité du spectre politique congolais, moins quelques kabilistes encore fidèles à l’ancien président.
Les places sont donc très chères au sein de « l’Union sacrée » pour bénéficier des postes-clés … tout le monde veut son poste pour pouvoir peser sur l’échiquier politique.
En effet, depuis l’installation du bureau définitif de l’assemblée nationale, l’attention de l’opinion publique congolaise est focalisée sur la nomination du futur remplaçant de sylvestre Ilunga Ilunkamba à la primature.
A ce stade note l’honorable Nsingi Pululu, la majorité politique actuelle est fragile, il faut un gouvernement de confiance qui aura l’adhésion des élus légitime du peuple congolais.
A cet effet, cet élu de la Funa invite le chef de l’Etat à nommer un technocrate chevronné comme premier ministre en lieu et place d’un stagiaire.
Pour l’honorable Nsingi Pululu, le travail fait par l’informateur pour satisfaire les parties prenantes pour l’intérêt du peuple est apprendre au sérieux. A ce stade martèle ce député national, il faut laisser le président de la République tranquille pour que son pouvoir discrétionnaire agisse pour l’intérêt du souverain primaire.
Tout en insistant que le premier ministre doit être l’homme très intelligent, ayant une vision claire bien définie et l’amour du peuple, le député national Nsingi pululu souligne que conformément à l’article 91 de la constitution, le premier ministre doit aussi être l’homme qui doit aimer la réussite du chef de l’état. Et d’ajouter, cette personne n’est plus à chercher.
Ainsi, recommande Nsingi Pululu, que le chef de l’Etat ne nomme pas le premier ministre sur base de quotas et/ou poids politique.
Pour rappel, au temps de la coalition CACH-FCC, les violons avaient déjà mis beaucoup de temps à s’accorder autour de la composition du premier gouvernement de Sylvestre Ilunga. Sept mois ont été nécessaires pour trouver le subtil équilibre entre UDPS-UNC et FCC. A ce jour, la nomination du premier ministre s’avère une urgence étant donné que faute d’un gouvernement stable, plusieurs activités s’avèrent être totalement bloquées.
Joel Imbole
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