SCANDALE : Trois ans après, la Monusco refuse toujours d’indemniser 24 victimes de l’accident du 09 novembre 2017 !

Incroyable mais vrai. Il y a environ TROIS ans, soit depuis le 09 novembre 2017 que le véhicule Citerne de la MONUSCO avait causé un grave accident de circulation routière sur la route SECOMAF à N’DJILI. Cependant, jusqu’au aujourd’hui, les victimes sont abandonnées à leur triste sort. Plus graves, certaines sont déjà décédées…

Pour la petite histoire, le chauffeur du véhicule de la MONUSCO immatriculé UN 0770 roulait à vive allure vers 5H30. Après avoir brusquement changé de bande, il avait violemment percuté un Minibus Mercedes Benz 207 immatriculé 0846ACO et a causé plusieurs dégâts  notamment des morts d’hommes, des graves fractures des jambes, des graves blessés et d’autres victimes ont passé même plus de 10 heures au  Coma.

Après avoir payé une partie de la prise en charge financière à l’hôpital de l’amitié sino-congolaise à N’djili, la MONUSCO a arrêté de parfaire la prise en charge médicale. L’hôpital avait libéré les victimes en clamant l’incapacité financière de la MONUSCO de prendre en charge ces victimes.

Aujourd’hui en 2020 soit trois ans après, certaines victimes ont encore des fers dans le corps que l’hôpital ne veut pas retirer, d’autres ne voient plus à cause d’une mauvaise prise en charge médicale, plus grave encore, certaines victimes ne savent plus marcher ou avoir des enfants.

Selon les investigations, il semblerait qu’il y a une information confirmant la mort du chauffeur du véhicule 207. Or, ce dernier est miraculeusement en vie, même s’il est devenu inapte à cause de la fracture au niveau de l’épaule.

Selon les sources de bosolo.cd, la MONUSCO aurait déjà indemnisé certaines victimes, mais 24 parmi elles n’ont rien reçu.

Etonnement, la MONUSCO qui doit prêcher par l’exemple viole les droits humains. A quel organisme international peut-on encore croire ?

Ainsi, les victimes qui ont contacté bosolo na politik officielle sollicite l’implication personnelle des autorités de la République Démocratique du Congo pour que la Monusco les indemnise.

J. Imbole