Au cours de la 46ème réunion du conseil des ministres ténue le 28 août dernier par le chef de l’État Félix Tshisekedi, plusieurs points ont été abordés notamment la question des ports illégaux et clandestins. A ce sujet, le Président de la République avait constaté que malgré la réglementation existante, il s’observe plusieurs violations au niveau des ports avec la création de plusieurs ports privés fonctionnant en toute illégalité et en marge des principes qui régissent le domaine public de l’État.
Félix Tshisekedi estimait que cette situation porte entre autre atteinte au monopole de la gestion et d’exploitation des ports dans le bief maritime accordé à la sctp (ex onatra) par l’ordonnance n°71-307 du 03 décembre 1971 car ce texte lui permet de gérer le 90 % de tous les frets maritimes congolais. Chose qui n’est pas le cas.
En outre, Félix tshisekedi révélait que la SCTP avait perdu sa compétitivité depuis la mise en opération des ports privés susvisés.
Voulant en savoir plus, le journaliste d’investigation Israël mutumbo, a décidé de se rendre lui-même au Kongo central pour s’enquérir de tous les méandres qui entourent ces dossiers des ports privés clandestins et illégaux.
Arrivé dans la ville de Boma, le constat est décevant dans la mesure où plusieurs individus ont de bateaux modernes et des ports privés alors que ceux de l’État congolais sont en faillite pour certains et dans un état vétuste depuis plusieurs années déjà pour tant d’autres.
A titre illustratif, le cas de RM express Lome, un bateau moderne qui était venu depuis janvier de l’année en cours comme étant épave pour qu’à la fin qu’il soit dédouané en faible prix. Hélas, le possesseur de ce bateau est buté par la ténacité du DG de la DGDA. Bloqué, le propriétaire a lancé les démarches pour chercher comment régulariser sa situation.
Pire encore, c’est le cas du port privé de Nkutuala où les services de l’État ne sont pas les bienvenus et leurs marchandises sortent et entrent au pays dans toute illégalité, ce qui causerait un manque à gagner grave.
Selon les agents de la SCTP interrogés par le journaliste d’investigation Israël Mutombo, la SCTP est une entreprise publique transformée en société commerciale, représentée dans 17 provinces de la Rdc sur 26. Cette entreprise aujourd’hui a un nombre important du personnel, actif comme retraité, plus ou moins 13.000.
Conformément à l’ordonnance de 1971, le SCTP détient le monopole de secteur de port qui n’a jamais été libéralisé jusqu’à ce jour. Malheureusement la SCTP est victime d’être en face de 9 ports illégaux et clandestins, lesquels la mettent dans une situation de quasi arrêt d’exploitation.
Ces ports sont construits de manières illégales, en violation de l’ordonnance précitée. Une forte conséquence vis–à-vis de l’Onatra : déviation des navires vers les ports privés au détriment de la SCTP, etc.
Selon ces agents et cadres, la SCTP qui faisait 13 millions ou 12 millions 800 mille dollars par mois, avec la baisse des activités portuaires, c’est-à-dire , la forte déviation des navires vers le ports privés, cette entreprise réalise à ce jour 4 millions, 5 millions en dépit de multiple charges d’exploitations qui consomment presque 90% de l’encaissement.
La SCTP est victime de spoliation à grande échelle dénoncent ces agents. La plupart de ses maisons, terrains, immeubles, sont spoliés par certains politiciens (Sénateurs, députés), d’autres occupés par les officiels de la RDC.
Plusieurs contrats léonien ont été imposés à cette entreprise par les politiciens. Les travailleurs qui croupissent dans la misère la plus noire accusent au moins aujourd’hui plus de 28 mois d’impaiement, dû à la megestion de plusieurs comités de gestion.
Avec les nouvelles mesures prises par le président de la République, pour les agents et cadres de la SCTP, Félix Tshisekedi a prouvé à la face du monde que c’est un nationaliste comme Patrice Emery Lumumba, Mzée Laurent Désiré Kabila, Etienne Tshisekedi, etc. Il a pris une décision salutaire de remettre la scpt dans ces droits c’est-à-dire la fermeture dans l’immédiat de tous les ports construits illégalement et en violation de l’ordonnance n°71-207 du 03 décembre 1971 qui donne à la SCTP le monopole du port.
Ce que les travailleurs, ainsi que la population Congolaise attendent, c’est la fermeture de tous ces ports dans l’immédiat conformément au compte rendu de la 46ème réunion du conseil des ministres.
Ordinholas Mobala
Cliquez sur l'icône pour recevoir des notifications.
Discussion à ce sujet