Le vendredi dernier à l’assemblée nationale, deux points ont été inscrits à l’ordre du jour de la plénière convoquée par le bureau d’âge : l’identification de la configuration de la Chambre basse et la déclaration d’appartenance des regroupements politiques soit à la majorité, soit à l’opposition.
C’est la plénière au cours de laquelle les choses devraient finalement se clarifier. Emprunté au jargon des arts martiaux, cette déclaration d’appartenance politique des députés nationaux est considérée comme le dernier round qualificatif du combat qui oppose l’Union sacrée au FCC, autour de la majorité à l’hémicycle.
Ainsi donc, la déclaration d’un élu s’inscrit dans l’exercice de son droit de parlementaire et cet exercice de la souveraineté nationale ne peut être que libre. Quant à sa nature, elle est plutôt politique. Ce point n’ayant pas été traité le même vendredi à l’Assemblée Nationale, les députés Nationaux qui soutiennent l’Union sacrée devraient le faire à travers une fiche d’adhésion à remplir.
A cet effet, conduit par le député national Richard Ndambu, le regroupement politique Action alternative pour le bien-être et le changement (AAB) a été reçu vendredi 22 janvier 2021 par l’informateur Bahati Lukwebo. Ce, dans le cadre des consultations lancées en vue d’identifier une nouvelle majorité au sein de la chambre basse du parlement.
Acceptant librement la vision du chef de l’Etat Félix Tshisekedi, le député national Nsingi Pululu, membre de ce regroupement politique a posé sa signature sur l’acte d’engagement au sein de l’Union Sacrée de la nation pour l’intérêt dit-il, du peuple.
« Ma signature de la fiche d’appartenance à l’union sacrée, le dépôt de la liste des députés membres de l’Union Sacrée auprès de l’informateur pour nous, élus du regroupement politique AAB, ma signature déjà posée pour d’autres actions d’amour du peuple sont des actions témoins pour légitimer et légaliser l’union sacrée pour la nation devant la communauté internationale et nationale » a déclaré l’honorable Nsingi Pululu. Et d’ajouter, « plus rien n’étant à prouver, les actions à venir passeront comme sur des roulettes ».
Comprenant l’idée de l’honorable Nsingi Pululu, avec la motion de censure contre le gouvernement ILungamba, l’on peut conclure que les jours restants du premier ministre sont à compter au bout du doigt. À voir de près, Sylvestre Ilunga Ilunkamba n’a plus de racine pour résister aux vents dévastateurs de l’Union sacrée de la nation. Par élégance politique, estiment bien d’observateurs, dès que le chef de l’État avait parlé du prochain gouvernement dans son discours du 6 décembre 2020 devant les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès, le Premier ministre devrait déjà déposer sa démission et commencer à expédier les affaires courantes.
L’histoire retiendra que seul Lunda-Bululu, il y a de cela 25 ans, a eu le courage, pour sa dignité et ses convictions, de démissionner de la Primature sous le régime du maréchal Mobutu. Les Congolais sont encore loin de comprendre cette leçon.
Joël Imbole
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